« Je ne suis pas doué.e en langue, c’est ainsi ». Cette fatalité me frustre autant qu’elle m’attriste. J’étais nulle en anglais, je parle aujourd’hui cinq langues couramment. Je suis la preuve vivante qu’il est possible de vaincre sa peur de parler anglais ! Est-ce de la chance ou un pur miracle ? Rien de tout cela. Dans cet article, je vous livre le secret des polyglottes et des gens qui semblent réussir tout ce qu’ils accomplissent. Spoiler : aucun n’est un super-héros et ce succès est accessible à tous.tes ! Je vous le garantis, on attaque cette rentrée sur les chapeaux de roue !
La personne qui a un état d’esprit fixe ne pourra jamais vaincre sa peur de parler anglais
Vous le savez peut-être, je téléphone à chaque candidat.e au Marathon d’Anglais pour savoir si notre formation est adaptée à leur situation. Avec l’expérience, je repère au bout de deux minutes si la personne réussira à parler anglais ou non grâce au programme du Marathon d’Anglais. Il suffit de distinguer les personnes à l’état d’esprit fixe de celles à l’état d’esprit de développement. Je sais d’expérience que les premières ne sont pas prêtes à vaincre leur peur de parler anglais, quelle que soit l’intensité du coaching proposé !
Comme le détaille Carol S.Deck dans son ouvrage Mindset : the new psychology of success, une personne à l’état d’esprit fixe (« fixed mindset ») croit que toutes ses qualités sont acquises à la naissance et qu’elles ne peuvent pas changer. Elle est relativement passive face à ses talents qu’elle pense « naturels » et ne développe pas. Elle a tendance à penser que le talent mène au succès sans effort à fournir. Voici ses caractéristiques principales :
- Il est difficile de communiquer avec elle. En effet, elle prend les critiques constructives pour des agressions personnelles.
- Elle croit dur comme fer à la fatalité. Pour elle, vaincre sa peur de parler anglais est impossible.
- Elle évite les défis et se sent menacée par les succès d’autrui (ce qui peut mener à l’amertume et la jalousie).
- Pour elle, l’échec est une l’humiliation, le sans-faute représente l’intelligence.
- Elle abandonne facilement.
Vous vous êtes peut-être reconnu.e dans cette description ? Ce qui vous manque, c’est un boost de confiance en vous.
Pas de panique ! Comme vous allez pouvoir le lire, si vous êtes prêt.e pour la prochaine étape, vous allez pouvoir évoluer vers un état d’esprit de développement.
Comment les personnes à l’état d’esprit de développement dépassent-elles leur peur de parler anglais ?
Selon les personnes qui ont un état d’esprit de développement (« growth mindset » en anglais), toutes les compétences, tous les talents peuvent être développés et améliorés par tout le monde. Il suffit qu’on se donne les moyens de réussir. Avec cette manière de penser l’intelligence comme évolutive, chaque défi est intégré en tant qu’amélioration potentielle. Quelles sont les caractéristiques principales d’une personne qui a un état d’esprit de développement ?
- Elle sait faire taire son ego.
- Elle accepte les critiques constructives et s’en sert pour avancer (même si elles ne sont pas toujours agréables à recevoir).
- L’envie profonde d’apprendre la pousse à devenir la meilleure version d’elle-même.
- Au lieu de se démotiver face au succès des autres, elle s’en inspire.
- Elle construit ses compétences et sait que sans effort, il n’y a pas de résultat.
Vous vous retrouvez dans ces traits de personnalité ? Que diriez-vous de vous lancer un nouveau défi ? Il est l’heure de s’attaquer à votre blocage en anglais oral : Le Kit de démarrage en Anglais est fait pour vous ! Oui, parce que les gens à l’état d’esprit de développement ne sont pas sans peur ni blocage, ils en prennent conscience et décident d’agir. Téléchargez vite votre Kit d’Anglais Gratuit : c’est 7 jours de conseils concrets pour construire une routine linguistique solide. Promis, vous avez tout à y gagner et rien à perdre !
Évoluer d’un « fixed mindset » vers un « growth mindset » pour vaincre sa peur de parler anglais : mode d’emploi
Bonne nouvelle : vous n’êtes pas condamné.e à rester dans votre modèle. Si les « growth mindset » deviennent rarement « fixed mindset », l’inverse se produit plus souvent. Après tout, tout le monde peut évoluer, dans tous les domaines.
Le déclic peut se faire à n’importe quel moment. Peut-être même que vous l’avez en lisant ces lignes… Moi-même j’appartenais à la catégorie fixe : j’avais du mal à encaisser les critiques et j’étais certaine que ce n’était pas de ma faute si j’étais nulle en anglais, que ça ne changerait pas. Mes lectures et mes expériences de vie me mènent chaque jour un peu plus vers la combativité naturelle et saine d’un esprit de développement, en perpétuelle évolution.
Pourquoi pas vous ? Si cet article a ouvert une brèche dans votre réflexion, permettez que je pousse votre pensée un tout petit peu plus loin ? Débloquer son oral en anglais n’est que le premier pas vers une vie plus épanouissante, croyez-moi ! Travailler sur son développement personnel apporte la sérénité et la force pour passer les obstacles du quotidien, et pas uniquement les défis linguistiques.
Étape 1 : savoir à quel type d’état d’esprit on appartient
Pour savoir à quelle tendance d’esprit vous appartenez, vous devrez prendre le temps de vous poser pour une petite introspection. Pensez à comment vous réglez vos problèmes, comment vous surmontez un blocage. Êtes-vous plutôt du genre à rechercher des solutions, ou mettez-vous vos mésaventures sur le compte du destin/de la loi de Murphy/du garagiste qui a oublié de regonfler vos pneus ? Ah, je n’ai pas dit que l’exercice était facile, mais au moins, il vous donne matière pour progresser !
En fait, la vraie question à se poser, c’est « dans quelle situation vous sentez-vous le/la plus intelligent.e » ?
Attention ne trichez pas !
- Les personnes à l’état d’esprit fixe auront tendance à répondre qu’ils se sentent intelligents lorsqu’ils ne font aucune erreur et qu’ils excellent sans passer par plusieurs étapes.
- Les personnes à l’état d’esprit de développement ont le sentiment d’être intelligentes lorsqu’elles se confrontent à des tâches difficiles qui les poussent à se dépasser et qu’elles y parviennent.
Quel que soit votre résultat, ne posez pas de jugement positif ou négatif dessus. Rien que le fait de se poser la question est bon signe. Servez-vous de la réponse que vous venez de formuler pour passer à l’étape suivante.
Étape 2 : définir ses objectifs personnels pour vaincre sa peur de parler anglais (et pour le reste)
Aujourd’hui, vous faites face à un blocage oral en anglais. Vous venez de déterminer quel état d’esprit vous définit. À vous de faire les déductions nécessaires ! Organisez vos priorités. Si vous pensez toujours qu’on est conditionné à être bon ou mauvais en langues étrangères dès l’enfance et que cette compétence est immuable, vous avez probablement d’autres priorités en ce moment. Prenez votre temps avant de revenir à cet article ou à lire le fabuleux livre de Carol S.Deck.
Si vous voulez faire bouger les choses MAINTENANT et pas dans dix ans, yeahhhhh ! Bravo ! Vouloir, c’est pouvoir, et prendre conscience que n’importe qui peut acquérir n’importe quelle compétence à condition de s’en donner les moyens et de ne jamais abandonner, c’est le premier pas vers le succès !
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